Allez ! Approchez messieurs-dames !
Il vous fait son numéro dans le grand cirque des âmes !
Le héros des temps nouveaux !
L'homme qui tombe de haut et de plus en plus haut !
Regardez ! Admirez l'homme que l¹on nomme «Dépass'man» !
Il va vous narrer l'histoire, le récit de ses déboires
Afin de gagner ma vie, j'ai bien failli la perdre !
Quand je m'y suis jeté ravi, pour m¹éclater comme une «merde»
Du haut de mes diplômes, j¹aurais mieux fait de m'«écraser»
«Voyez mes hématomes !» On peut pas mieux y arriver !
S'il faut tomber à point pour trouver un emploi,
mon C.V parle pour moi mais pour les patrons moins
Eux qui m¹ont balancé que si j¹voulais commencer à travailler,
il fallait déjà avoir travailler
Et ça commence à me «travailler» l¹histoire !
Si j'm'écoutais, de ma science,
je les «taquinerais au rasoir»
pour qu¹ils m'expliquent comment on peut avoir
la dite expérience sans qu'on me donne chance d'y pourvoir !
Je suis «dépass'man» ! Dès l'entame, on me classe tels le profane et l¹âne
«Total à la ramasse»! Je suis «dépass'man», con, damné de ma classe
«Dieu» pourtant que je me débats ! Mais je me sens tel un «Judas»
condamné aux flammes !
Je suis l'homme qu¹on nomme «Dépass'man» !
Je vais continuer l'histoire, le récit de mes déboires !
On dit la crise «latente» mais l'attente de la crise, elle a pas duré longtemps !
Quand elle m'a pris en ses «files» Faut se les taper les cons disant que
«Ne pas travailler, c¹est qu¹on ne le veut pas vraiment !»
Qu'ils aillent se faire embaucher !!!
J'en ai «mangé» des stages qui ne m'ont pas fait manger !
Sans parler des «prises d¹otages» que sont les mises à l¹essai !
J'ai payé de ma personne et je n'en fus pas payé !
Si ce n¹est du minimum Et j¹en fus «remercié» !
Funambule sur le fil du rasoir ! Quand je recule, on m¹avance
qu'il me faut garder l'espoir ! Rebondir ! Mais je tombe de haut
car c¹est m¹aplatir la chute de mon numéro
Je suis «dépass'man» ! Dès l'entame, on me classe tels le profane et l¹âne
«Total à la ramasse»! Je suis «dépass'man», le cancre de la classe
Et pourtant plus je me débats ! Plus je descends
dans les «sables mouvants» de mon drame
« Dites-moi d¹arrêter si je gave ! Je suis rodé, c¹est pas grave »
«Payer ses dettes, c¹est s¹enrichir»! Mais comme «on ne prête qu¹aux riches» !
J¹étais pas près de m¹en sortir ! J'ai forcé l'accès dans un excès de délire.
Je n'ai trouvé pour «tirelire» qu¹un coffre forcement vide et,
pris dans les cors et cris des alarmes, j'ai vite compris
que j'étais «dépass'man» encore Maintenant que j'ai «baissé les bras»,
ce n'est pas pour les lever ! «Policeman» ! Tirez le premier !»
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