Bien qu'il ne soit pas politisé dès le départ, ce nouveau mouvement devient vite engagé dans la lutte des classes, c'est avant tout un mouvement prolétaire (et antiraciste pour certains due à sa multiracialité). Cette multiracialité ouvre beaucoup d'avenir possible aux skinheads car toutes ces cultures différentes leur apporte des bases différentes. Ainsi au niveau musical, on trouve à cette époque de nombreux groupe de ska composé de blanc et de noirs de tout horizons, comme les Simaryp ou encore les Skatalites. Le rock steady, le reggae et peu après le ska deviendront leurs références musicales. Dans ces années là deux maisons de disques vont sortir du lot pour ces jeunes car elles produisent du ska et du reggae, il s'agit de Pama Records et Trojan Records. Cette dernière est toujours représentée par son logo : un casque troyen ( voir l'annexe du dossier ). Les chansons parlent de leurs difficultés dans la vie sociale mais également de leurs loisirs. On retrouve ainsi souvent des thèmes comme le sexe, les conditions ouvrières, les problèmes du quotidien, leurs contestations sociales, mais aussi le foot auquel il porte une grande attention.
Le look skin encore présent aujourd'hui vient directement d'Angleterre de cette époque. A la naissance du mouvement Skin, beaucoup d'entre eux soit ne travaillent pas et donc vagabondent dans les rues, soit ils travaillent à l'usine ou sur les docks, ils avaient donc besoin de vêtements résistants tels que des chaussures de sécurité et les cheveux rasés ou courts tant pour une question pratique (leur job) que d'image (prolétaire). Bien sur on parle du départ du mouvement en Angleterre ne l'oublions pas ; rien à voir avec l'arrivée des skins dans les autres pays Européens ( France, Espagne, Italie etc… )
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